Cinq mois... putaindemotherfuckernardindejoder!

Je vous servirais bien un plat d'excuses sur un plateau d'argent mais voilà, JE SUIS MECHANT!!
Eh ouais!
Noble qualité que je me suis découvert il y a peu. Je suis méchant avec les enfants ça on le savait, mais je suis aussi méchant avec les vieux. Je suis méchant avec les vendeurs, avec les profs de mon petit frère, avec mon voisin aussi, avec mon père et même avec les animaux _uniquement ceux qui ont plus de quatre pattes, je ne suis pas un monstre non plus! Et vous savez quoi? C'est bon d'être méchant! Toutes ces petites contrariétés, la honte, la culpabilité, elles fondent comme les trois sauvegardes GTA de mon frérot adoré que j'ai effacé parce que je savais pas trop quoi faire d'autre. Mais je suis méchant avec mes amis aussi... enfin mes amis, non pas tous non plus, juste les nouveaux, pour les mettre à l'épreuve. Il n'y a qu'Audrey qui a réussi l'oral haut la pogne _bravo ma quiche lorraine!

Mais le mieux, gens-qui-lisez, c'est d'être méchant avec d'autres méchants. Vous voyez de qui je veux parler? Ce collègue qui lance des vannes fachos devant la machine à café _la seule qui l'écoute d'ailleurs_ le couple qui s'est installé à côté et qui fait trembler les murs de la chambre des gosses et aussi _celui-là c'est mon préféré de méchant à enfoncer_ le tchateur inculte. Le tchateur inculte, généralement mâle, aime marquer et personnaliser un univers virtuel et très personnel en créant un blog sur lui. Rien de nouveau sous les tropiques jusqu'ici à cette différence que le tchateur inculte est donc inculte _vous suivez?_ parle en sms _ce qui n'arrange en rien son analphabétisme de base_ et s'aime d'un amour au-dessus de tout soupçon. ET n'aime donc pas les autres, quitte à le leur faire savoir sur leur blog o0
J'avoue, ce fut le commentaire d'un tchateur inculte qui déclencha chez moi cette frénésie vengeresse, cette ivresse de la mesquinerie, cet onanisme du sadisme. Mais rassurez-vous chers euh... mes chers! je ne suis méchant qu'en certaines occasions et sais garder mon self-control envers certains.

Je passe donc au mot de la fin en vous disant que je risque fort de reprendre ce blog en main, que j'ai posté cet article en pensant parler de final fantasy et qu'il n'y a aucun problème, qu'il soit dérisoire ou non, que l'on ne peut relativiser devant une pizza.

    Qu'est-ce qu'on dit à la Giu qui vient de nous tagger? Merci Giu de m'avoir fourni un sujet de blogage parce qu'en ce moment, ça fait un peu kermesse ici! Mais le tag donc

Mettre le lien de la personne qui nous a refilé le bébé
mettre le règlement sur le blog
répondre aux six questions
taguer six personnes à la fin du billet en mettant leur lien
avertir directement sur leur blog les personnes taguées.
(l'odieux copié/collé! n'ai-je donc aucune dignité?... ben non!)

1/ un aliment ou produit que je n'aime pas du tout:

    Les légumes en général, cette consistance molle et pas cuite (ou trop justement). Les fruits aussi. Non mais vous avez déjà regardé la petite tête boursoufflée d'une framboise? C'est à coller des cauchemars ça! Framboisor, le retour. Et le kangourou! Si ça se mange, c'est même le plat national en Australie _j'en ai jeté mon didgeridoo. Mon père a réussi à m'en faire avaler en me certifiant que c'était du cheval (j'aime pas ça non plus, mais quand j'avais trois ans, un cheval m'a violemment jeté dans son abreuvoir alors à chaque fois que j'en ai dans ma bouche, j'espère sincèrement que ce sera celui-là!)

    Dans la même veine que Giu, Quick, sushis et lasagnes (ex aequo avec les pizzas). Fait intéressant: les trois ensembles deviennent rapidement vomitifs.

3/ ma recette favorite:

    Les tagliatelles carbonara et la frangipane! Ben ouais, j'assure c'est tout.

4/ ma boisson de prédilection:

    Le fanta _orange, citron et n'importe quel goût que les fabricants pourront sortir genre fleur de sureau ou cassis.

5/ le plat que je rêve de réaliser  et que je n'ai toujours pas fait:

     ...et que je ne ferai jamais: un friaisier. Mais vu que je suis une grosse feignasse, je préfère l'acheter.

6/ mon meilleur souvenir culinaire:

    La paëlla de ma grand-mère! C'est ça l'avantage d'avoir une mamie espagnole: de la moule de la mort-qui-tue... euh... Non mais c'était toute une poésie cette paëlla, de la pure prose culinaire desservie en alexandrins de saveurs.

Oui je sais, ce n'est pas politiquement correct, oui je vais choquer les parents en devenir ou les nouveaux parents qui, malgré leurs trois mois d'abstinence du sommeil, considèrent les enfants comme "une magnifique aventure". Seulement voilà, moi, j'en veux pas. J'en veux pas chez moi, j'en veux pas sur Internet quand je tape "sexy boy" et j'en veux encore moins dans mon jardin. Habillés en jaune.
Pourquoi cet engouement pour les mouflets?! Ils sont même pas proportionnés! Pourquoi se croit-on obligés de sourire comme des demeurés dans un bus ou une file d'attente quand un marmot se met à tester sa portée phonique? Pourquoi les individus sont-ils radicalement incapables de reconnaître les méfaits d'un enfant????? Ou alors quand on apprend qu'il y a eu un attentat au Kukurbistan oriental et que Claire Chazal secoue sa choucroute en nous annonçant "67 personnes sont mortes dont 5 enfants"; et les 62 adultes qui ont eux aussi explosé, c'est moins grave comme perte? Oui je sais je vais très loin!
A l'heure où j'écris ces lignes, le gnome d'à côté vient de shooter une innocente vitre _j'avoue, la mienne_ avec un projectile pierreux. Réaction du père: "Désolé, c'est le petit". Oui, certes, mais encore? Voyant que je reste un rien sur ma faim, Superdad entreprend de flatter la croupe du rejeton comme il se doit. Et c'est une magnifique fessée de 6,5 sur l'échelle de Richter!!! Mais j'ai bien vu ce regard du père qui disait clairement "j'ai pas envie de lui souffler dans les couilles aujourd'hui alors faîtes comme tout le monde et excusez-le parce qu'il est petit". Ben non je regrette! Moi aussi je suis petit et on me punit pas de dessert quand je saute sur les pieds d'un passant, on me jette quoi normal! Pourquoi autorise-t-on les gniards à se montrer insouciants si c'est pour les envoyer droit dans le mur de la réalité? Alors parents de la blogosphère, si vous lisez cet article, n'y voyez rien de personnel, mais je vous en supplie: empêchez vos enfants de devenir des caricatures! Et si d'aventure une vieille dame esquissait un pincement de joue, arrêtez-la illico et promettez-lui de porter plainte pour attouchement. C'est tout! Once again, victory is their!

Histoire de combler, voici un ptit test de citations à retrouver _films, séries et jeux vidéos confondus. Je dessinerai le vainqueur^^

- C'est grand, c'est rond, c'est bien!

- Daniel, on devrait arrêter ça, d'innocents vêtements sont blessés!

- Oui je suis venue te pomper des informations! Et alors, qu'est-ce que tu voulais que je te pompe d'autre?

- C'est ma couleur naturelle, bleue.

- Dis-nous où est la lama qui parle et je vais réduire ta maison en CENDRES!

- Enough Wakka!

- Ce soir, soirée flageolets et karaoké... Hahaha mort de rire.

- Non, les dataries ne feront pas l'affaire. Non mais tu te prends pour un jedi ou quoi à faire des passes avec les mains comme ça?!

Bah oui quoi! Giu s'en va et c'est la débandade: je blogue wallou, Cerbères a peur d'une sauterelle et Nounours fait la grève des toilettes. Voici donc quelques petites news toutes fraîches _quant à belles, faut pas exagérer non plus!

- J'ai fait le méga ménage-de-la-mort-qui-tue, celui qui requiert l'utilisation d'ustensiles insoupçonnés, dont on doutait de l'existence jusqu'à ce qu'on tombe dessus en ouvrant un placard. "Nounous c'est quoi cette chose????" "Au vu de la parure multicolore et du sceptre ornemental, je dirais que c'est un balais... dingue, moi qui croyais que l'espèce s'était éteinte". Ce fut donc une folle farandole _qui caracole et tourbillonne, onne, onne, onne_ de javel, de Tornado l'aspiro, de cire à miel pops pendant près de deux heures _il faudra que je fasse part à Nounours de mon refus de vivre dans un appart de plus de 50m2 sans acquisition de deux esclaves perso (disons Carlos et Juan).

- Au milieu dudit ménage démentiel, j'ai décidé de me la jouer Sylivia Jauregui et de faire péter la musique. Emporté par U2, j'ai commencé à prendre le balais brosse _une sous-espèce du balais commun_ pour mon binome de tango, mit fleur entre les dents. J'en étais là de ma choré' quand les mômes du centre équestre ont fait halte sur le chemin pile derrière chez moi... même les chevaux n'en revenaient pas!!

- Cerbères a les hormones en folie, du genre à marquer son territoire sur chaque cm2, à mettre une branlée à la souris (de tapis), claquer les portes, fuguer et fumer. Le monstre est d'une humeur de clebs, tellement boosté à la testostérone qu'il a pris les chevaux pour des partenaires de jeu, style vionzer sur le grillage et se camoufler dans les herbes _ou lianes si on va par là. Les pauvres équidés regardaient la scène d'un oeil torve avec l'air de s'en battre l'oreille avec une babouche. Le scouicage de la bête ne devrait pas tarder, autant dire de folles aventures _et probablement les dernières_ pour le pauvre véto qui s'occupera de lui. Vous savez s'il existe un genre de monument aux vétos tombés au front?

- On a fêté nos deux ans avec Nounours, mit cadeaux et resto en veux-tu en voilà. Le compte en banque de Chéri a d'ailleurs un besoin urgent d'être transfusé _groupe fiscal: 500€ pour les bénévoles_ vu que mon anniv' ne va pas se faire attendre!

Le mystère Giuien est enfin résolu. Allez donc vous SIMiser juste ici.
Toujours aussi drôle et à côté de la plaque, cet à-coté du blog de Giu nous offre une autre perspective _tout aussi flatteuse que l'ancienne_ de la sus-citée. Toujours aussi poilogène.

    Chose promise, chose due: je vais vous raconter comment je me suis malgré moi retrouvé en pleine montagne avec Asnia.

    Notre prof de géo _un genre de pro-lesbienne militante du plus pur style G.I. Jane_ avait décidé de nous faire étudier la composition du terrain du fier hameau qu'est Prats-de-Mollo. Ah Prats-de-Mollo! Sa place animée _une échoppe et des pompes funèbres_ son monument aux morts_trois noms_ et ses quelques 13,5 habitants _en comptant le chien. Mais on avait été prévenu: on n'aurait pas droit à la civilisation mais aux sommets enneigés, histoire de mieux ressentir l'appel de la nature. Déjà, le matin, goudougirl nous aboyait dessus pour qu'on grimpe plus vite dans le bus, elle était d'une bonne humeur proprement révoltante. C'est une fois installé que les choses ont commencé à mal se goupiller; déjà, Asnia a absolument tenu à s'asseoir à côté de moi au fond du bus. "Elle t'aime!" m'avait dit Sophie avant de laisser deux places vacantes entre elle et la représentante du syndicat des petites égoutières.  A un moment donné, Asnia s'assoupit et j'envisage de l'enjamber pour aller reprendre une gorgée d'air  non-contaminé. J'amorce un mouvement et là c'est le drame. L'apocalypse. Je fus submergé par l'abjection. Asnia éternue et vomit en même temps. Sur moi. Il est tout juste neuf heures. Je gueule jusqu'à ce que capote en chef arrête le bus pour qu'on se débarbouille. Une fois dehors, je vide quinze litres de flotte sur mon fute et je décide d'abandonner ma veste dans une poubelle. D'ailleurs, je vois au regard du conducteur qu'il ne m'aurait pas laissé remonter avec.

    C'est donc tout puant que je remonte dans le bus pour une journée 1) sans veste et 2) couvert de vomi séché (le tout en public). J'envisage de soudoyer le chauffeur pour qu'on fasse demi-tour, mais on est déjà arrivés. Entre-temps, les filles ont exigé environ deux cents pauses pipi donc les trois classes qui voyagent derrière nous savent ce qui est arrivé au rouquin du premier bus. Mais si tu sais, celui qui se teint en noir mais qui trompe personne. Ouais celui-là, eh ben vaut mieux pas l'approcher, il est radioactif aujourd'hui. Je me glisse donc dans la peau d'Asnia pendant toute une journée, et Dieu m'en est témoin, je ne bronche pas.

    Une fois rentrés, j'appelle mutti:
    - Allô baban? Ouais y'a une nana qui m'a vobi dezzus, du beux venir me chercher?
    - Ah non tu te débrouilles, prends le bus!
    Clic.
    Maman?

    Je monte donc dans ce MAUDIT BUS _c'est à peu près à ce moment-là que je me suis mis à haïr les transports en commun_ et me jette sur un fauteuil. Derrière moi, deux nanas changent de place "Oh ça pue c'est quoi cette odeur?!". Asnia doit mourir. ELLE DOIT MOURIR!
De retour chez moi comme un soldat rescapé d'une guerre bactériologique, mutti me mate comme si j'avais tourné klingon et me sort: "Mais qu'est-ce qui t'es arrivé?". J'avoue: j'ai pas eu le courage de lui répondre, j'ai foncé sous la douche.

    Mais ce n'est pas fini lecteur: l'année d'après, j'étais allé en ville avec une potesse qui avait ramené tout son poids en échantillons de parfum. En classe, j'en ai généreusement aspergé Asnia qui a bizarrement protesté _je tiens toutefois à préciser que personne n'a arrêté mon geste. Ce fut le fin de mon duo avec Asnia.

Plus trop de post en ce moment je sais, mais je cherche quelque chose qui ferait office de grand retour, style je remets mon blog sur les rails. parce c'est pas qu'il se passe rien, c'est juste que je suis trop flemmard pour vous en faire profiter! Donc, dans le désordre, petit récapitulatif:

-J'ai remis la main sur mon ancien dictaphone, celui dont je me servais pour enregistrer les clodos pour mes dossiers à la fac (non non je n'ai pas fait que glander, même que je suis diplômé et tout le tremblement, mais c'est une autre histoire). Et là, au milieu des "non mais les squatts, c'est pas si mal" et les variantes "la rue c'est la liberté", j'ai droit à un magnifique "Les pommes faisaient rouli-rouli, les pommes faisaient rouli-rouniou", ou Marie chantant comme une demeurée. J'ai également retrouvé un enregistrement de rots, d'épisodes de Naheulbeuk, de grognements et de Nounours qui a savamment enregistré le silence.

-Nounours a fait une note de musique en pétant!! T'as vu lecteur, on nage en plein lyrisme ici, on est très à l'écoute des sons du corps.

-Mutti a fait des hamburgers et mon frère a éclaté le sien. Réaction de mère: "Tu m'as explosé le steack!".

-Moi à Nounours: "On regarde Basilic Instinct ce soir?"

-Esméralda m'a appelé SIX FOIS depuis que je lui ai baratiné un truc à propos de mon portable dysfonctionnel.

-J'ai fait le trajet A PIED depuis chez moi jusqu'à la banque pour finalement récupérer ma carte bleue qui était dans ma boîte à lettres.

Histoire de perpétuer la haute et noble lignée du Tag, je vous propose d'égréner le chapelet de la zone, d'énumérer bien précisément la liste _plus que longue pour certains_ de nos déchéances _euh disons en trois points. Voici mes pires hontes...

1/ Je suis allé à un carnaval déguisé en schtroumpf:

    Je me souviens que dans le magasin, il y avait un costume de Charlie le coq, et je l'avais réclamé, utopiste que je suis, à cor et à cris.
    - Mon chéri (c'était encore l'époque où ma mère pouvait m'appeler "mon chéri" en public et me    mettait des pulls Mickey), tu es encore trop petit pour remplir le costume. Regarde, tu ne préfèrerais pas le super costume de schtroumpf là-bas?
    - Ouaaaaaaaaaaaaaaais!!
Et c'était méga sincère sur le coup! Je me souviens que dans la voiture, je m'enfonçai  le bonnet à mort jusque derrière les esgourdes et que je parais icelles des gants blancs _histoire de parfaire la panoplie, j'avais mis des lunettes mit fausse moustache_ sans imaginer un instant ce qui allait suivre. Car une fois descendu de la voiture, c'est là que j'ai pigé que j'avais un gros soucis niveau cohérence. Déjà, j'avais vaguement remarqué que les gosses alentour pavanaient dans leur costume Zorro ou leurs sensationneles robes de princesses et panoplies de fées _de petites téméraires allant même jusqu'à combiner les deux. Et quid de costume de schtroumpf à cul rembourré mais je mettais ça sur le compte de ma créativité démente. Mais une fois dans la place, il y a eu un grand silence, les enfants un rien interdits et les parents bien choqués, voire carrément outragés. Moi fatalement, j'ai pris ça pour une totale ovation et je me suis mis à parler schtroumpf à mes petits camarades: "Il est sctroumpfement beau ton déguisement Angélique, et le mien, il te sctroumpfe?". Et là, la délicate Angélique est partie d'un rire de gnou, traumatisant en soi pour un être qui n'avait somme toute pas dépassé la quatraine. Je me suis dit que je devais avoir un mauvais accent, mais les mômes dans un rayon de six kilomètres ont commencé à se tordre de rire... J'ai jeté un regard effondré à ma mère et je l'ai tannée pour que se trisse fissa! Un peu plus tard elle me sort:
    - En quoi tu voudras te déguiser l'an prochain?
    - En TUEUR!

2/ J'ai pété en classe:

    Décidément, l'école est un bien chouette endroit pour perdre sa dignité, tous âges confondus. C'est ainsi que, laissant vadrouiller mon esprit et mes sphinctères, je gratifiai l'assemblée d'un généreux prout à plus d'un million de décibels, décollant littéralement de ma chaise, genre overcraft. Même moi j'ai été surpris par l'explosion (désolé pour le langage plus que cru _éloignez les enfants de l'écran_ mais quand on a subi ça, il faut vivre le malaise à fond pour SE LIBERER). Mon voisin, indigné, a exigé de changer de place tandis que toute l'assemblée s'est mise à hoqueter comme une meute de hyènes, même la maîtresse était limite plus arrêtable. Et là, j'ai vu que Marie G. était en train de se bidonner elle aussi, et là jme suis dit "Merde, les filles ça pète pas!".

3/ Un voisin m'a vu danser nu:

    Comme je vous dit! Nu! A l'exception d'un pauvre caleçon amputé d'élastique _pour mieux vous laisser imaginer comme il adhérait. J'étais dans le jardin de ma mamou et je chantais à m'en décrocher la mâchoire "MELISAAAAAAA NON NE PLEURE PAS! WHOUHOHOUHOHOUHO!!!", j'enttendais déjà l'hystérie collective du public ainsi que le pauvre cave qui s'était fait piétiner par tout ces fans avides de mon corps "OH OUI VAS-Y DONNE-NOUS DU PLAISIIIIIIIR!". J'avais même pris un arrosoir pour me faire un micro de la mort-qui-tue. Et là, le clou de mon spectacle: un double-low-kick en volte-face qui déchire sa mère _enfin dans ma tête hein, en vrai, j'ai juste fait une pirouette_ et là, le public s'est comme qui dirait gravement évaporé vu que je me suis retrouvé littéralement pif à pif avec le voisin d'en face, m'observant à travers le grillage, son sécateur figé à jamais dans un geste de découpage, le chapeau bralant.
Deux ans plus tard, mes grands-parents ont déménagé. J'ai recommencé à les voir.

Voilà! J'espère que vous vous êtes bien marrés, parce que moi non^^ Je refile le virus à Giu et à mon Nounours.
 

    Qu'est-ce qu'une Asnia? Asnia, c'est une chose qui a côtoyé mes années de lycée, enchanté mes narines, ravi  mon besoin d'esthétisme, comblé mes portugaises mêmes quand elles étaient ensablées. Tout le monde a dû avoir au moins une Asnia par classe; mais si vous savez: une nana qui affiche une terrible ressemblance avec le mur au fond de la classe, celle dont on dit au mois de juin "ptain elle est dans ma classe celle-là? Jl'ai même pas vue en sport" car  l'Asnia est dispensée de sport à l'année.
En règle générale, l'Asnia ne se fait pas remarquer, sauf la mienne _ben ouais sinon y'aurait pas d'article bananes! Mon Asnia, elle puait. Oui je sais, ça se dit pas, Nounours m'a fait son sermon spécial "faut pas se moquer des disgraciés" mais c'est comme Caliméro: au bout d'un moment, on en a marre de le rassurer et on a qu'une envie, c'est lui dire d'aller consulter. Ben avec Asnia, on a fait pareil. Ouais.  On est allé lui dire qu'elle était sympa et tout, mais qu'elle klaxonnait un peu quand même et que si elle voulait bien tenir compte de notre remarque, ben ça serait vachement classe pour nos narines. Et bien voyez-vous, Asnia a apprécié moyen et devinez qui s'est fait convoqué par la prof principale?

Le problème avec Asnia _outre l'odeur insoutenable et inidentifiable_ c'est qu'on est empiriquement agressé, tous sens confondus.

La vue: rien que de la regarder, on avait tous envie de s'ouvrir les veines. Elle piquait les yeux, un peu comme Schrek mais en marron, avec des culs de bouteille et des boutons qu'elle crevait en classe _vu de mes yeux vu. Quand on lui parlait, elle se contentait de cligner des yeux derrière ses hublots et d'être physiquement abjecte. Une supposition qu'elle m'eusse touché, j'aurais été submergé par l'abjection.

L'ouïe: Si oralement on était moins violenté, ça n'en était pas moins traumatisant. Comme mue par la conviction qu'on articule pas mieux la bouche ouverte, Asnia nous abreuvait d'une voix de naïade avec sons atténués. Elle avait l'air de mastiquer un truc grave de chez grave en toute circonstance, si bien qu'on a fini par se demander ce que ça donnerait au téléphone rose.

Le toucher: baaaah c'était granuleux quoi! Un peu comme quand les candidats de Fort Boyard mettent les mains dans les pots mystérieux "Alors qu'est-ce que tu sens?". Beeeeeeen...

Le goût: Loch, j'ose même pas y penser!

Donc vous l'aurez compris: Asnia=prochain article ou Comment Asnia s'est oubliée sur ma personne